Ce qui touche Amazon affecte tous les Etats-Unis, pas seulement parce que la multinationale est le deuxième employeur privé du pays, mais parce qu’elle a redéfini, à travers ses services de commerce en ligne, le rapport au travail et à la consommation. Alors quand le géant de la tech prévoit, selon des informations obtenues par Reuters, de licencier 30 000 personnes dans l’immédiat, et qu’une vague plus importante encore semble se profiler à l’horizon, le pays retient son souffle.
Les premiers départs devraient intervenir dès mardi 28 octobre et pourraient s’étaler sur plusieurs semaines, selon les détails publiés dans la presse américaine et que l’entreprise a refusé de commenter. Ils devraient concerner jusqu’à 10 % des fonctions support, soit les cols blancs de l’entreprise, qui sont 350 000 en tout. Plus précisément, les ressources humaines, la logistique, les services de cloud et le secteur des jeux vidéo devraient être affectés. Amazon compte 1,5 million d’employés à travers le monde dont plus des deux tiers travaillent aux Etats-Unis, notamment dans les grands entrepôts ou à la livraison des colis. Ces deux secteurs ne seraient pas directement touchés à ce stade.