Le Japon et les Etats-Unis entrent dans « un nouvel âge d’or », au propre comme au figuré. La première rencontre, mardi 28 octobre à Tokyo, entre la toute nouvelle première ministre nippone, Sanae Takaichi, et le président américain, Donald Trump, devait donner le ton de leurs relations. Des annonces tous azimuts et un chœur de flatteries entre les deux dirigeants, proches idéologiquement, lui ont donné une tonalité positive. M. Trump a quitté l’archipel mercredi 29 octobre couvert de cadeaux, pour lui comme pour l’économie de son pays et l’alliance bilatérale de défense.
La rencontre se tenait une semaine après l’élection de Mme Takaichi à la tête du gouvernement. Première femme à occuper cette fonction, issue de la branche la plus conservatrice – et de ce fait la plus proaméricaine – du Parti libéral démocrate, la dirigeante inaugurait sa politique diplomatique avec le président américain. Elle juge indispensable la bonne entente avec Washington dans un contexte sécuritaire tendu. La Chine monte en puissance. Pékin, Moscou et Pyongyang renforcent leur coopération. Dans le même temps, le Japon subit les droits de douane (15 %) imposés par Washington et sa pression pour qu’il assume une part accrue de sa défense.