Seule foire italienne exclusivement consacrée à l’art contemporain, Artissima à Turin attire, bien sûr, des galeries, 176 cette année, mais qui détonnent un peu dans le circuit habituel, si on la compare à Frieze, à Londres, par exemple – temple du business, les bonnes années – tant elles sont jeunes, expérimentales ou venues de contrées (36 pays, donc beaucoup de l’ancienne Europe de l’Est) peu habituées à être représentées dans les grands raouts internationaux.

Les raisons de leur présence ? Celle, inhabituellement dense, de conservateurs de musées, de commissaires d’expositions, de critiques venus d’un peu partout, mais aussi de nombreux collectionneurs soigneusement choisis et particulièrement choyés. Première raison, ils sont, pour l’essentiel, invités par la foire à des titres divers. Deuxième raison, l’écosystème turinois est particulièrement riche, avec des centres d’art très actifs, comme le Castello di Rivoli, la Fondation Merz ou celle créée, il y a maintenant trente ans, par la collectionneuse Patrizia Sandretto Re Rebaudengo, qui accueille chaque année une exposition du lauréat du prix Illy décerné par la foire à un ou une jeune artiste.

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