Après le spectaculaire cambriolage au Louvre, dimanche 19 octobre, et le vol de bijoux estimés à 88 millions d’euros, la France s’est retrouvée sous le feu des critiques dans la presse étrangère. Mais, dans plusieurs pays européens, des musées ont également subi des vols retentissants et la question de la sécurité des œuvres fait régulièrement débat.
Dans un pays où la culture se prépare à payer un nouveau tribut à l’austérité budgétaire, les grands musées affirment en chœur que la sécurité reste prioritaire pour eux. La ministre responsable des musées fédéraux, Vanessa Matz, a publié, dès le lendemain du casse du Louvre, un communiqué pour indiquer qu’elle réclamait un « état des lieux » en matière de sécurisation. La dernière enquête du genre avait été diligentée après un vol d’une tête de momie survenu en 2015 aux Musées royaux d’art et d’histoire. Il s’agit de « tirer les éventuelles leçons des événements récents », expliquait Mme Matz. C’est ensuite qu’elle verra, avec les directions des musées et les services de sécurité, si « les conditions de conservation du patrimoine restent optimales ».