Dans la politique américaine, le début du mois de novembre est un temps propice aux révélations. Les bulles spéculatives éclatent, les sondages sont confirmés ou démentis. Les citoyens votent. Un an après la victoire incontestable de Donald Trump à l’élection présidentielle, plusieurs scrutins partiels qui auront lieu le 4 novembre seront examinés à la loupe. Au-delà des particularités locales, ils aideront à mesurer le rejet que suscite l’administration actuelle, mais aussi la capacité des démocrates à infléchir leur perte spectaculaire de crédibilité.

Le paradoxe de ce moment tient dans le fait que la gauche pourrait enregistrer de bonnes nouvelles, alors même qu’elle est dispersée, démoralisée, sans leader clair ni message unifié.

Une double révolte gronde. Sa première forme s’exprime contre Donald Trump, dans la rue, au fil des rassemblements dans tout le pays du mouvement « No Kings », dont la dernière mobilisation date du 18 octobre. Elle marque un rejet des projets autoritaires de l’administration. La deuxième révolte, elle, est interne : celle de la base contre l’appareil démocrate.

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