« Les trois enseignements d’une folle flambée de Wall Street »

L’exceptionnel devient la norme à Wall Street. Vendredi 31 octobre, la Bourse de New York a terminé son sixième mois d’affilée dans le vert, la plus longue série depuis le Covid-19. Rien que sur la semaine écoulée, on a vu le S&P 500, le principal indice, battre à nouveau son record, le fabricant de puces Nvidia franchir la barre des 5 000 milliards de dollars de valorisation et les géants de la tech annoncer des centaines de milliards de dollars d’investissement dans l’intelligence artificielle (IA).

Les superlatifs fleurissent : pour les plus optimistes, « ruée », « boom », « envolée » ; pour les Cassandre, « emballement », « folie », voire « bulle », le mot qui effraie le plus les marchés. Ceux qui se situent entre les deux cherchent plus modestement à tirer quelques enseignements d’une situation dans laquelle les règles élémentaires ne semblent plus s’appliquer. Trois se dégagent.

Un battement d’ailes de la Silicon Valley suffit désormais à faire bouger tout le marché. Mardi 28 octobre, alors que le S&P 500 atteignait un niveau historique, 400 cotations sur les 500 qui le constituent étaient pourtant en baisse. Le principal indice n’était porté que par une minorité des sociétés : les mastodontes de la tech.

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