L’annonce, jeudi 13 novembre, de l’assassinat d’un jeune homme de 20 ans par deux tueurs à moto, n’a, dans un premier temps, pas éveillé l’attention d’une population marseillaise habituée à la triste litanie des homicides liés au trafic de drogue. Seuls le lieu, un rond-point face au siège du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, dans un arrondissement, le 4e, plutôt tranquille, et l’heure du crime, 14 h 30, en pleine activité quotidienne, pouvaient surprendre.

Avec prudence, le parquet de Marseille s’est cantonné à un bref communiqué retraçant les circonstances factuelles de l’assassinat : « Il résulte des premiers éléments qu’une moto s’est portée à hauteur du véhicule de la victime qui venait de se garer. Le passager arrière de la moto a tiré à plusieurs reprises sur la victime, qui était toujours dans son véhicule. Plusieurs étuis de 9 millimètres ont été retrouvés sur place. » Une enquête pour assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime a été ouverte.

Cette fois pourtant, la victime de six tirs, « inconnue de la police comme de la justice », selon plusieurs sources concordantes, n’a peut-être offert qu’une cible de substitution aux assassins juchés sur leur deux-roues. Comme un message, un avertissement.

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