Yves Canus est né en janvier 1945, à Fiac (Tarn). Très tôt, il manifeste une curiosité pour l’origine de son prénom. Par une question anodine, Yves va ouvrir un volet central de son histoire familiale. A l’adolescence, il se tourne vers son père. Une question lui brûle les lèvres : « Pourquoi est-ce que je m’appelle Yves ? » En guise de réponse, son père lui offre une statuette de saint Yves, le « saint patron des gens de robe », à savoir les professions de justice et de droit. Et lui explique ce qui l’a amené à ce choix : « J’ai choisi ton prénom, Yves, car il était intraduisible en allemand », lui dit-il avec fierté.
Intraduisible ? « En allemand, le Y correspond à la lettre Ypsilon, qui se prononce différemment, ce qui rend le prénom Yves, de fait, intraduisible », explique Yves Canus. A l’inverse d’un prénom comme Henri, dont l’équivalent allemand est Heinrich, il n’existe pas, à la connaissance de son père, de version germanique du prénom Yves, qui trouverait ses origines en Bretagne.