« La vie politique américaine est plus facile à suivre que le débat français sur le budget »

Le 7 novembre, la journaliste Laurence Haïm a craqué. « Est-ce qu’on pourrait demander à tous les “experts” qui n’ont jamais mis un pied dans la campagne Mamdani… de retourner parler de la France, de la réforme des retraites ou de l’Ukraine ? », a lâché la reporter qui couvre la vie américaine depuis trois décennies. Ses analyses sur l’élection de Zohran Mamdani à la mairie de New York se trouvaient soudain en concurrence non seulement avec celles de confrères et consœurs fraîchement débarqués pour la victoire, mais également avec une armée d’éditorialistes politiques et de commentateurs plus ou moins spontanés, pas tous spécialistes en la matière. A la rédaction de France Inter, Pierre Haski et Patrick Cohen se sont demandé qui ferait sa chronique sur le sujet, pour en concocter finalement une chacun. Comme eux, nous voilà tous mamdaniologues.

Les nouveaux mamdaniologues ont en commun de mettre en garde leurs lecteurs, auditeurs, spectateurs ou followers contre la tentation de tirer les mauvaises leçons de cette victoire. Ils assurent que le nouveau maire de New York n’a pas gagné pour les raisons que les autres invoquent, que son élection ne doit pas être interprétée comme d’autres le font, sans que l’on sache très bien qui sont ces autres qui ne font que se tromper.

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario