Pour ses tout premiers concerts à Paris, la Bruxelloise Iliona s’offre deux Olympia à guichets fermés, les 13 et 14 novembre. Un beau cadeau, mais aussi un risque, pour une chanteuse pop de 25 ans, qui, si elle a commencé à enregistrer au début des années 2020, n’a encore que peu d’expérience de la scène.

Le contexte émotionnel des 10 ans du drame du Bataclan aurait pu ajouter de la pression au premier des deux shows, jeudi. Mais il ne fut jamais question des soubresauts du monde dans un spectacle tout entier voué à l’univers intérieur d’une jeune femme qui a jusque-là construit son répertoire en chroniquant le passage à l’âge adulte et la désillusion des premières amours.

Au son d’un Stp, cherchant du réconfort face à l’abandon, on découvre d’abord en ombres chinoises projetées sur fond rouge, le trio qu’Iliona forme avec la guitariste Praa et la batteuse Zoé Hochberg. On retrouve ensuite les musiciennes au milieu d’un décor de répliques géantes d’objets symboliques évoquant restes d’enfance et d’adolescence : bateau et avion en papier, une chaussure Converse rouge et un lecteur MP3.

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