« La troisième est la bonne ! » Derrière un pupitre protégé par une vitre blindée, José Antonio Kast, candidat d’extrême droite à la présidentielle chilienne, a des raisons d’exulter. Pour sa troisième candidature, après celles de 2017 et 2021, tout indique que cet avocat de 59 ans, plusieurs fois député, père de neuf enfants et admirateur du général Augusto Pinochet (1973-1990), emportera la présidence, trente-cinq ans après la fin de la dictature et quatre ans après la victoire du jeune et progressiste Gabriel Boric, porté par l’estallido social, vaste mouvement de protestation d’octobre 2019.

La candidate de la gauche, la communiste Jeannette Jara, 51 ans, est pourtant arrivée en tête du premier tour qui s’est tenu dimanche 16 novembre. Mais avec 26,9 % des voix, selon les résultats quasi définitifs, l’ancienne ministre du travail de Boric ne devance que de 3 points José Antonio Kast (23,9 %) et il lui faudra désormais un miracle pour trouver des réserves de voix et s’imposer au second tour, prévu le 14 décembre.

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