Quelle que soit l’issue – définitive ou pas – de la valse-hésitation sur la suspension de la réforme des retraites, la nécessité d’épargner, qui incombe à la grande majorité des Français pour maintenir leur pouvoir d’achat lorsqu’ils cesseront de travailler, reste une certitude. Ils disposent pour ce faire de divers outils financiers, parmi lesquels le nouveau plan d’épargne-retraite (PER). Créé par la loi Pacte du 22 mai 2019, ce placement est traditionnellement poussé, à l’automne, en tête de gondole par les réseaux qui le distribuent.
Les chiffres dévoilés début novembre par la fédération France Assureurs sonnent a priori comme autant de victoires pour ce produit de capitalisation de long terme, exclusivement destiné à la constitution d’un complément de revenu pour ses vieux jours. « Sur les neuf premiers mois de l’année, les cotisations sur les PER assurantiels ont atteint 13,2 milliards d’euros, soit une hausse de 21 % par rapport à la même période en 2024. Quant à la collecte nette [les souscriptions moins les retraits], elle a gagné 830 millions d’euros en un an et s’élève à 5,89 milliards d’euros », détaille France Assureurs.