« Nos enfants n’iront pas combattre et mourir en Ukraine », a promis la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, vendredi 21 novembre ; mardi, le chef d’état-major des armées avait déclaré que la France devrait « accepter de perdre ses enfants », suscitant la polémique.

« On va être très clair : nos enfants, au sens où on l’entend, ne vont pas aller combattre et mourir en Ukraine », a déclaré Mme Bregeon sur TF1, rappelant que la France avait « une armée de métier ».

« Le chef d’état-major des armées parlait de tous ces soldats qui, et il le dit un petit peu avant cette séquence, sont déployés partout dans le monde et ont entre 18 et 27 ans, a-t-elle ajouté. On ne peut pas ignorer qu’un certain nombre de ces soldats sont tombés en opérations extérieures. »

Mardi, devant le congrès des maires de France, le général Fabien Mandon avait jugé nécessaire que le pays restaure sa « force d’âme pour accepter de [se] faire mal pour protéger ce qu[’il] est » et soit prêt à « accepter de perdre ses enfants ».

Les réactions politiques n’ont pas tardé. Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) s’est dit « en désaccord total » avec cette affirmation. Pour Louis Aliot (Rassemblement national), « il faut être prêt à mourir pour son pays », mais dans une guerre « juste » ou qui engage « la survie de la nation ».

« Le principal risque, ce serait de ne pas voir ce qui se passe et de ne pas voir les dangers qu’on encourt », a insisté Maud Bregeon.

Interrogée sur la création d’un service militaire volontaire, elle a précisé qu’« une réflexion [était] en cours » pour « adapter » le service national universel (SNU). « Mais nous n’en sommes pas là », a-t-elle conclu.

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