Moins optimiste que Donald Trump, la Russie prend ses distances avec le plan de paix américain pour l’Ukraine, rejetant avec force les derniers aménagements proposés par Kiev et ses alliés européens pour que le règlement du conflit soit moins à l’avantage de Moscou.

Le texte initial exigeait de l’Ukraine, entre autres, qu’elle cède des territoires non conquis militairement par la Russie, qu’elle réduise la taille de son armée, qu’elle renonce à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Des 28 points contenus dans la première mouture, 19 seulement sont restés après consultations avec la partie ukrainienne – la dernière version étant moins favorable à Moscou. « Certains points [du plan en 28 points] sont positifs. En revanche, beaucoup d’autres nécessitent une discussion spéciale entre experts », a commenté le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, lors d’une déclaration à la télévision publique russe, mercredi 26 novembre, disant que son pays n’avait pas été tenu au courant de la nouvelle mouture du plan en 19 points. Il a toutefois tenu à préciser que la participation européenne au règlement du conflit était « tout à fait inutile ».