La fin de l’année approche et, faute de loi de finances – après son rejet par les députés, elle est actuellement examinée par les sénateurs –, l’audiovisuel public n’a encore aucune visibilité sur la manne qui l’attend pour 2026. Seule certitude, pour France Télévisions, Radio France, France Médias Monde ou encore l’Institut national de l’audiovisuel (INA) : il faudra faire à l’économie. Dès l’été, le gouvernement Bayrou envisageait, en effet, d’amoindrir les concours publics de 71 millions d’euros (sur environ 4 milliards).

Cela signifierait pour Radio France une baisse de 4,1 millions d’euros par rapport à 2025 et ses 645 millions de dotation. Mais avec la hausse tendancielle des charges, c’est en réalité plus de 15 millions d’euros qui pourraient faire défaut l’année prochaine. « On navigue un peu à vue, reconnaît un cadre. Ce serait plus facile si on avait une trajectoire. » Entre autres économies déjà en cours, le groupe radiophonique s’est, par exemple, résolu, en cours d’année, à faire de la station Mouv’ un flux numérique essentiellement musical.

Du côté de l’INA, 1,5 million pourrait venir à manquer, soit 1,4 % de son budget. A France Médias Monde (France 24, Radio France internationale, Monte Carlo Doualiya), si une reconduction à l’identique du budget 2025 se profile pour l’instant, il faudra tout de même trouver d’autres ressources : « 90 % de notre budget [est] évolutif », souligne-t-on à la direction.

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