La crise budgétaire va-t-elle alourdir la facture de tous ceux qui emploient quelqu’un chez eux pour faire le ménage, entretenir leur jardin, garder des enfants ou encore s’occuper d’une personne âgée ? Décidés à endiguer le déficit public, les parlementaires envisagent de réduire l’important avantage fiscal en faveur des services à la personne, qui permet aux personnes qui emploient un salarié à leur domicile de bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 % dans la limite d’un plafond de 12 000 euros. Mais, soumis à forte pression, ils hésitent encore sur la façon de procéder, et l’ampleur du mouvement à accomplir.

Une mesure abaissant le plafond des factures concernées à 10 000 euros par an a été votée par les députés, avant de disparaître avec toute leur version du budget. Une autre, visant à ramener le taux d’aide publique de 50 % à 45 %, adoptée par les sénateurs en commission, a finalement été retirée en séance, dimanche 30 novembre, faute de consensus immédiat. « Le sujet est loin d’être clos », a cependant prévenu son auteur, Jean-François Husson (Les Républicains), le rapporteur général du budget. Il mise sur la suite de la navette parlementaire pour avancer.

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