Une nouvelle fois, les Britanniques ont cédé les premiers face aux pressions commerciales américaines. Londres et Washington ont annoncé, lundi 1er décembre, avoir conclu un accord sur le prix des médicaments. Le Royaume-Uni a accepté de payer davantage pour les nouveaux produits brevetés, afin d’éviter une salve de droits de douane sur ses propres exportations de médicaments à destination des Etats-Unis. Une victoire pour le président américain, Donald Trump, qui exige que les autres pays européens suivent la même voie.
Dans le détail, le Royaume-Uni paiera 25 % de plus sur les nouveaux médicaments arrivant sur le marché, et les compagnies pharmaceutiques obtiendront une remise fiscale. Le représentant américain au commerce, Jamieson Greer, s’est réjoui de cet accord, dans un communiqué : « Pendant trop longtemps, les patients américains ont été contraints de subventionner des médicaments sur ordonnance et des produits biologiques dans d’autres pays développés en payant un prix plus élevé pour les mêmes produits dans le nôtre. »
Le Royaume-Uni avait été le premier pays à conclure, le 8 mai, un accord commercial avec les Etats-Unis, après le lancement de la guerre commerciale de Donald Trump, le 2 avril, validant la stratégie américaine du coup de force. La plupart des autres grands pays avaient suivi, à l’exception de la Chine.