Roxy Mathew Koll est climatologue à l’Indian Institute of Tropical Meteorology, à Pune, dans le sud de l’Inde. Il détaille les facteurs climatiques à l’origine des catastrophes qui ont tué plus de 1 000 personnes en Indonésie et au Sri Lanka, et souligne la vulnérabilité des régions touchées, très peuplées, dotées de reliefs escarpés et d’infrastructures fragiles. Le risque climatique doit désormais être reconnu comme central et être anticipé dans ces régions selon lui.

Les situations sri-lankaise et indonésienne sont similaires. Dans les deux cas, les fortes pluies et les inondations ont été provoquées par deux cyclones, Ditwah et Senyar, qui n’étaient pourtant pas extrêmement violents, avec des vents ne dépassant pas les 60 km/h à 80 km/h. Mais ils ont tous deux apporté des quantités d’eau extraordinaires en raison de la forte humidité qui existe dans cette région. Ce n’est donc pas le vent qui a causé les dégâts, mais l’humidité importante que les cyclones ont apportée sur le Sri Lanka, l’Indonésie, la Thaïlande, la Malaisie et maintenant l’Inde, provoquant des pluies torrentielles qui ont entraîné des glissements de terrain et des crues soudaines.

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