Le résultat faisait peu de doute, puisque seule la candidature de Samuel Eto’o, le président sortant de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), avait été validée. Le 29 novembre, au centre technique national de Mbankomo, près de Yaoundé, l’ancien attaquant des Lions indomptables a été réélu pour un nouveau mandat de quatre ans, avec un score de 97,70 % des suffrages exprimés. Seuls deux des quatre-vingt-sept votants ne lui ont pas accordé leur voix.

Ce scrutin s’est toutefois déroulé dans un climat loin d’être serein. Le ministère des sports a même tenté de suspendre le processus électoral, au mois d’août, en évoquant des « irrégularités ». Face à l’absence de réponse de la fédération, sommée de réagir, Narcisse Mouelle Kombi, le ministre des sports, avait demandé à son homologue de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji, d’interdire l’assemblée générale élective du 29 novembre, par crainte de « menaces à l’ordre public », sans obtenir satisfaction.

Le matin de l’élection, quelques dirigeants de clubs et joueurs s’étaient déplacés à Mbankomo pour manifester leur opposition à Samuel Eto’o et à la poursuite du processus électoral. Ces contestataires ont exhibé des pancartes où apparaissaient des slogans hostiles à la Fecafoot et à son président, tels que « Non au détournement de l’argent du football » et « Non à une Fecafoot de copains et de frères », une allusion à la récente élection d’Etienne et David Eto’o, les frères de Samuel, au poste de délégués auprès de la ligue du Sud-Ouest et du Littoral.

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