L’accusation a été jugée suffisamment grave pour que Bernard Arnault et sa famille aient été contraints de sortir du silence. « LVMH et son actionnaire réaffirment avec force n’avoir, à aucun moment, détourné des actions de la société Hermès International, de quelque façon que ce soit ou à l’insu de quiconque, et ne détenir aucune action cachée », a fait savoir, mercredi 3 décembre, le groupe de luxe détenu par la famille Arnault, par communiqué.

La réaction de LVMH intervient après la révélation, mardi 2 décembre, par Le Canard enchaîné des aveux d’Eric Freymond devant les juges français début juillet, qu’il aurait vendu 4,8 millions de titres Hermès à LVMH en 2008, après plusieurs autres cessions. Pendant trente ans, ce gestionnaire de fortune a conseillé Nicolas Puech, l’un des arrière-petits-fils du fondateur du sellier parisien. Mis en examen par des juges d’instruction français, M. Freymond a été retrouvé mort le 23 juillet, en Suisse, sur des voies ferrées, à proximité de son chalet de Gstaad.

Depuis fin 2023, M. Puech accuse M. Freymond de l’avoir spolié de plus de 6 millions d’actions Hermès au porteur. Hérités de sa mère et de sa sœur, ces titres, qui étaient non nominatifs et donc intraçables, représentent plus de 14,3 milliards d’euros au cours actuel d’Hermès.

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