Israël a annoncé, mercredi 3 décembre, que le terminal de Rafah, vital pour le ravitaillement de la bande de Gaza et la circulation des Gazaouis, allait ouvrir dans les prochains jours « exclusivement pour la sortie des habitants » vers l’Egypte. Dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu élaboré sous l’égide du président Donald Trump le 9 octobre, l’Etat hébreu devait garantir l’ouverture de ce poste-frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza dès la première phase du plan, dans le sillage de la remise des otages, vivants et morts, par le Hamas.

« Cela vaudra pour tous les résidents qui soumettent une demande de sortie qui sera approuvée par Israël », affirme au Monde un responsable du Cogat, l’organisme de la défense israélien supervisant les activités civiles dans les territoires palestiniens. La question du retour des résidents n’interviendra qu’après la remise des corps d’otages encore à Gaza, indique-t-il. Mercredi, le Hamas et son allié le Jihad islamique ont remis à la Croix-Rouge la dépouille mortelle de l’un d’entre eux. Les autorités israéliennes ont confirmé, jeudi, qu’il s’agissait du citoyen thaïlandais Sudthisak Rinthalak. Il ne reste plus à Gaza que le corps du policier Ran Gvili, selon le bureau du premier ministre.

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