Alors qu’il ne concernait que 4 % des actifs en 2019, le télétravail est pratiqué par plus d’un salarié sur cinq aujourd’hui en France. La surveillance des employés s’est aussi développée dans le même temps, explique Vincent Meyer, enseignant-chercheur en sociologie du travail à l’EM Normandie. Auteur d’une tribune récente dans le Monde sur le sujet, il analyse la façon dont les outils numériques redéfinissent la relation de confiance entre employeurs et salariés, et la manière dont les jeunes actifs, en quête d’autonomie et d’équilibre, s’adaptent à ce nouveau cadre.

Si le télétravail s’est imposé initialement pour des raisons sanitaires, il répond avant tout aujourd’hui à une forte demande des salariés. Chez les plus jeunes d’entre eux, cette aspiration est nette. Sensibles à l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle, les études montrent qu’ils souhaitent du télétravail comme les autres, mais souvent pas plus d’un ou deux jours par semaine, pour disposer d’une forme de souplesse sans se couper du collectif. Car ils souffrent parfois de ne pas assez croiser leurs collègues lorsque ces derniers travaillent depuis chez eux.

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