A l’occasion des 150 ans de l’Opéra Garnier, à Paris, le Café de la Paix et Repetto, deux de ses plus prestigieux voisins, ont souhaité lui rendre un savoureux hommage. C’est ainsi qu’est née la bûche de Noël L’Adage à la Rose, du nom d’un passage iconique du ballet de La Belle au bois dormant, mettant en scène la princesse Aurore entourée de ses prétendants et ondulant, une rose à la main.
Une scène maintes fois dansée sur les planches du Palais Garnier, mais encore dans le grand salon du Café de la Paix, situé tout à côté. « En fouillant dans nos archives, on s’est rendu compte que des spectacles s’improvisaient souvent dans cet espace, qui accueille beaucoup de soirées privées depuis l’inauguration de la maison en 1862 », détaille Laurent André, chef des cuisines de l’adresse mythique, attachée à l’hôtel InterContinental (cinq étoiles).
De concert avec ce dernier, le chef pâtissier du restaurant Simon Letaillieur a imaginé ce dessert en étroite collaboration avec Repetto, spécialiste des justaucorps, tutus et ballerines. Artisane du luxe et de la danse depuis 1947, la griffe a, elle aussi, puisé dans ses riches archives pour les besoins de ce partenariat sucré.
Mais plutôt que de réaliser la parfaite réplique d’un costume existant, les deux maisons ont préféré unir leurs savoir-faire autour d’une création quasi originale. Laquelle prend la forme d’un tutu rose bonbon en chocolat blanc, renfermant une mousse mandarine-vanille, une génoise à l’eau de rose, un croustillant praliné à la pistache et un insert mêlant mandarine confite et crémeux au chocolat. La pièce, prévue pour 6 à 8 personnes (90 euros), sera disponible du 8 au 25 décembre, moyennant commande quarante-huit heures à l’avance.