Il tombe une pluie froide sur Hackney, un quartier du nord-est de Londres en voie avancée de gentrification, samedi 29 novembre. Qu’à cela ne tienne : Jasmine O’Connor et Abi Kingston, prospectus et mug de café en main, sont prêtes pour leur session matinale de porte-à-porte. Ces militantes, piliers de l’antenne locale du Green Party, le parti écologiste britannique, sont là « d’abord pour écouter les habitants et recueillir leurs préoccupations quotidiennes », explique Jasmine O’Connor. Elle est membre du parti depuis une dizaine d’années : aux yeux d’Alec (il n’a pas souhaité donner son nom de famille), qui l’a rejointe pour la matinée et a adhéré aux Greens depuis deux semaines, c’est une vétérane.

« Je n’avais jusqu’à présent jamais été inscrit à un parti politique. J’ai été inspiré par le récent changement de direction », glisse Alec, la trentaine, un jardinier paysagiste qui, comme des dizaines de milliers de Britanniques, s’est laissé convaincre par Zack Polanski, le nouveau chef du Green Party, baptisé par les médias le « Mamdani britannique » – en référence à Zohran Mamdani, élu maire de New York le 4 novembre – pour son aisance devant les caméras, sa maîtrise des réseaux sociaux et son populisme assumé.

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario