La carte de la région Auvergne-Rhône-Alpes s’est teintée de rouge au cours de ces derniers mois, avec quatre départements placés sous haute surveillance sanitaire, en raison des 80 cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) diagnostiqués entre juin et début décembre dans les fermes et les alpages de la deuxième région économique de France.

Après les premiers cas déclarés le 29 juin en Savoie, la maladie est très vite arrivée dans le département voisin de l’Ain, dans les alpages du massif du Grand-Colombier, avant de passer au Bugey et à la Dombes où une bête contaminée dans une ferme de Neuville-sur-Ain.

« A la fin du mois de juin, on est passé de la zone réglementée 5 à la zone 1 [ces zones, instaurées par arrêté préfectoral autour de chaque foyer de DNC détecté, définissent des espaces de surveillance et de protection autour de 20 kilomètres] et, là, on a basculé dans un autre monde, c’est comme si on nous avait mis sous cloche. Les conséquences sont multiples et nombreuses, elles sont souvent passées sous silence », témoigne, samedi 13 décembre, Alice Courouble, 42 ans, exploitante agricole dans le GAEC de la Ferme sur la tour, dans la campagne d’Ambronay (Ain), située à une heure au nord de Lyon.

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