A l’heure où 16 % de la population française souffre de précarité alimentaire selon une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie de juillet, de nouveaux dispositifs sont expérimentés par des associations, des chercheurs, des collectivités locales, avec parfois le soutien de l’Etat, pour aider des ménages très éloignés de l’aide alimentaire traditionnelle. A Montreuil (Seine-Saint-Denis), Action contre la faim, la fondation de l’Armée du salut et l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), ont présenté, lundi 15 décembre, les résultats d’une expérimentation d’aide financière menée auprès de 342 ménages, pour un peu plus de 1 200 participants.

Le dispositif, baptisé « Passerelle Plus », a consisté à verser en 2024 pendant quatre mois une aide de 40 euros par membre du foyer et par mois (soit par exemple 160 euros mensuels pour une mère seule avec ses trois enfants), sans restriction d’utilisation. Les participants, repérés par des associations et structures sociales de la ville, avec le souci de toucher des ménages qui ont peu recours aux dispositifs d’aide, se situaient quasiment tous sous le seuil de pauvreté, avec un revenu moyen mensuel de 1 240 euros par foyer, et se trouvaient à 82 % en situation d’insécurité alimentaire.

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