Si la Fédération internationale de football (FIFA) avait voulu contrarier les sélectionneurs des équipes africaines qualifiées pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 au Maroc (du 21 décembre au 18 janvier), elle n’aurait pas agi autrement. Le 2 décembre, sous la pression des clubs européens, l’instance a annoncé que les joueurs africains ne seraient finalement libérés au plus tard que lundi 15 décembre au lieu du 8, la date initialement choisie.

Les clubs du Vieux Continent, notamment ceux engagés dans les compétitions européennes des 9, 10 et 11 décembre, ont fait le forcing auprès de la FIFA afin de conserver leurs internationaux africains jusqu’à la fin du week-end, réservé aux championnats nationaux. Une décision qui a impacté de nombreuses sélections, hormis celles dont la grande majorité des joueurs sont sous contrat avec des formations locales, comme l’Afrique du Sud, le Botswana ou le Soudan.

Ce revirement tardif a suscité des réactions peu amènes des techniciens concernés, obligés de bouleverser partiellement leur programme de préparation, réduit, dans certains cas, à quelques jours, au lieu des deux semaines espérées. Tom Saintfiet, le sélectionneur belge du Mali, fait partie des plus remontés. La quasi-totalité de son effectif est composée de joueurs évoluant en Europe et, après le nouveau calendrier imposé par la FIFA, le Flamand a définitivement abandonné l’idée de débuter son stage autour du 8 décembre avec un groupe incomplet.

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