A Paris, le député Rassemblement national (RN) de la Somme Jean-Philippe Tanguy a épousé la cause des prostituées qu’il veut, assure-t-il, soustraire à la violence de leurs clients et mettre à l’abri de la tyrannie des proxénètes. Sa solution : « la réouverture des maisons closes », qu’elles tiendraient « elles-mêmes, en mode coopératif », suggère-t-il, se posant en protecteur des femmes. Pendant ce temps, à Strasbourg, le président du parti d’extrême droite, Jordan Bardella, par ailleurs eurodéputé, ne défend pas vraiment les droits des Européennes. C’est le moins qu’on puisse dire.

Un vote, au Parlement européen, le 13 novembre, sur le rapport portant sur la stratégie en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes 2025 en atteste une nouvelle fois. Jordan Bardella et ses collègues du parti français d’extrême droite ont voté contre ce texte non contraignant, qui permet à l’institution d’exprimer sa position sur des sujets comme les violences sexistes, les soins de santé, le monde du travail ou encore l’éducation.

« Ces sujets ne relèvent pas des compétences de l’Union européenne (UE). Et, dans ce texte, on trouve des propositions comme la création d’une diplomatie féministe ou d’un mécanisme de sanctions contre les Etats membres qui en refuseraient les orientations. C’est du grand délire », justifie l’entourage du coprésident du groupe des Patriotes au Parlement européen, où le RN cohabite avec le Fidesz hongrois ou le parti Vox espagnol.

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