La prudence est encore de mise, mais les trois grandes forces de gauche de la Mairie de Paris se dirigent bien vers ce qui serait une première historique : un accord de premier tour pour les élections municipales de mars 2026. Mardi 16 décembre, les responsables socialistes, communistes et écologistes ont enfin aperçu la lumière au bout du long tunnel de négociation dans lequel ils sont entrés il y a des mois, et sont tombés d’accord sur les conditions d’une alliance. Si les instances et les militants de leurs partis respectifs valident le texte, les trois partis qui composent la majorité actuelle au Conseil de Paris pourraient partir sous la bannière d’une seule liste en mars 2026.
Depuis 1977 que le maire de Paris est élu au suffrage universel, les socialistes et les communistes ont toujours fait liste commune dès le premier tour, mais les écologistes ont à l’inverse systématiquement présenté une candidature autonome avant, lors des derniers scrutins, de se rallier au second tour. Le caractère historique de l’accord trouvé mardi, et que beaucoup n’espéraient plus, réside donc dans l’inclusion de ce dernier parti dans l’union dès le premier tour.