Un palliatif budgétaire à défaut de budget en bonne et due forme. Le Parlement a approuvé, mardi 23 décembre, la loi de finances spéciale présentée par le gouvernement Lecornu pour assurer la « continuité de la vie nationale » à compter du 1er janvier. Dégainé par l’exécutif après l’échec de la commission mixte paritaire sur le projet de budget pour 2026, ce texte a été adopté à l’unanimité par les députés puis, dans la foulée, par les sénateurs. Seuls les députés de La France insoumise (LFI) se sont abstenus. Une unité rare au vu de l’urgence de la situation, mais qui s’annonce de courte durée. L’examen du budget reprendra début 2026 et, avec lui, de nouveaux débats virulents.

« Cette loi n’est pas un budget, a reconnu la ministre de l’action et des comptes publics, Amélie de Montchalin. C’est le strict minimum. » Le rapporteur général du budget de l’Assemblée, Philippe Juvin, a fait valoir un « texte d’exception pour faire face à une situation qui l’est tout autant ». « C’est un mécanisme de sauvegarde pour éviter toute paralysie de l’action publique », a développé le député Les Républicains (LR) des Hauts-de-Seine. « La vie nationale doit continuer », a abondé son homologue du Sénat Jean-François Husson.

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