De la zoologie à l’astronomie en passant par l’archéologie, la rédaction Science & médecine du Monde a sélectionné 12 photos marquantes de l’année.

Les oiseaux de paradis, ou paradisiers, dont les couleurs chatoyantes peuvent faire des jaloux, ont une botte secrète pour se rendre encore plus séduisants. Des chercheurs américains ont eu l’idée, manifestement saugrenue, puisque personne ne s’était posé la question avant de vérifier s’ils étaient fluorescents. Leur étude, publiée en février et menée grâce à la collection d’ornithologie du Muséum américain d’histoire naturelle de New York, qui abrite toutes les espèces d’oiseaux de paradis décrites à ce jour, a révélé que 37 des 45 espèces étaient dotées de mécanismes de biofluorescence. Des parties de leur plumage, ou de leur corps, absorbent la lumière et en renvoient à des longueurs d’onde plus longues, le vert et le vert-jaune, comme le révèle cette photo de paradisier impérial (Paradisaea guilielmi).

Ce dégradé vaporeux correspond à ce qu’il se fait de plus violent dans l’Univers depuis le Big Bang : une collision d’amas de galaxies. Ces derniers contiennent des centaines, voire des milliers de galaxies, comme la Voie lactée, qui appartient au superamas de la Vierge. Lorsque ces géants se rencontrent, une fantastique quantité d’énergie est libérée, ce que montrent les dégradés du violet au jaune (les énergies les plus intenses) sur cette simulation numérique réalisée par une équipe de l’Institut Leibniz d’astrophysique de Potsdam (Allemagne), publiée dans Astronomy & Astrophysics en novembre 2025. L’échelle correspond à un objet d’environ 40 millions d’années-lumière de côté.