Comité international olympique : les sept candidats à la présidence ont vanté leur « leadership » lors d’un grand oral

C’était jour de grand oral, jeudi 30 janvier, pour les sept candidats à la tête du Comité international olympique (CIO). Les prétendants – six hommes et une femme – à la succession en mars de l’Allemand Thomas Bach ont présenté devant la centaine de membres actifs de l’instance faîtière du sport mondial basée à Lausanne (Suisse) les grandes lignes de leurs programmes mis en ligne le 18 décembre 2024.

Selon un ordre de passage tiré au sort à la fin de novembre et dans le respect des règles édictées par le CIO (réunion à huis clos, pas de questions-réponses), qui n’invitent pas à la transparence de l’élection, les candidats ont disposé de quinze minutes – avec une marge de trente secondes – pour défendre leurs visions et leurs réponses aux défis qui attendent le mouvement olympique.

Le prince de Jordanie Fayçal Al-Hussein a ouvert le grand oral, suivi du Français David Lappartient, du Britannico-Suédois Johan Eliasch, de l’Espagnol Juan Antonio Samaranch junior, la Zimbabwéenne Kirsty Coventry, du Britannique Sebastian Coe et du Japonais Morinari Watanabe.

Chacun des candidats a ensuite eu la possibilité de s’exprimer à tour de rôle, selon le même ordre, et dans des conditions tout aussi drastiques – dix minutes, pas une de plus – devant les médias. Difficile dès lors dans le temps imparti de rentrer, pour les uns et les autres, dans le détail de leurs propositions. L’objectif était, pour les candidats, de montrer devant leurs pairs du CIO en quoi ils avaient les compétences, la stature et les qualités pour représenter une organisation qui rassemble plus de comités nationaux olympiques (206) en son sein qu’il y a d’Etats membres aux Nations unies.

Le retour des athlètes russes et biélorusses dans le sport mondial – ils sont autorisés à concourir sous strictes conditions de neutralité par le CIO – sera l’une des questions majeures auxquelles devra répondre le prochain ou la prochaine président(e) du CIO. David Lappartient s’est montré favorable le 23 janvier, dans un entretien à l’Agence France-Presse, à la réintégration des athlètes bannis à cause de la guerre en Ukraine.

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario