« Vous êtes au jour 1 – j’espère que l’histoire s’en souviendra –, mais il faut continuer ; il faut qu’il y ait un jour 2, un jour 3 », avait lancé Constance Bertrand, ancienne élève de Saint-Dominique de Neuilly, dans les Hauts-de-Seine, le 20 mars, lors de la première audition de la commission d’enquête parlementaire sur les violences scolaires, consacrée aux collectifs de victimes. Elle avait exhorté les députés : « Je vous en supplie, ne laissez pas le sujet s’éteindre. »
Trois mois d’enquête plus tard, les deux corapporteurs de la commission consacrée aux modalités du contrôle par l’Etat et de la prévention des violences dans les établissements scolaires, Violette Spillebout (Renaissance, Nord) et Paul Vannier (La France insoumise, Val-d’Oise), n’en ont pas l’intention. Ils publient, mercredi 2 juillet, un rapport qui livre un état des lieux et une analyse inédits sur les violences commises par des « adultes ayant autorité » sur des enfants dans l’enceinte scolaire.