« J’ai un début de vacanxiété rien que de penser à la semaine en tête à tête avec mon ado » : l’angoisse inavouable qui précède les vacances

[va.kk.sje.te] Murmuré d’une voix basse et embarrassée.

Terme contemporain désignant l’angoisse inavouable qui précède les vacances, lorsque celles-ci s’annoncent comme un précipice financier, émotionnel et organisationnel.

« Je crois que j’ai un début de vacanxiété, rien que de penser à la semaine en tête à tête avec mon ado. » « Je viens de faire mes comptes, je suis en pleine vacanxiété. » « Il était temps que la parole se libère et que les médias brisent le tabou de la vacanxiété. »

La vacanxiété naît au carrefour de la culpabilité budgétaire, de la peur de mal faire et d’une vision fantasmée des vacances parfaites, auxquelles on ne pourra jamais se conformer. La vacanxiété budgétaire se nourrit de mauvaise conscience (se mettre dans le rouge ou priver son entourage ?) et de la culpabilité de s’y être pris, une fois encore, trop tard (cette année comme les précédentes, les billets de train sont plus chers au moment des congés).

La vacanxiété organisationnelle se caractérise, elle, par le sentiment systématique que ce n’est pas le bon moment pour partir et qu’il aurait suffi d’une semaine de plus pour être fin prêt.

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