Qui a la plus grosse capacité de rassemblement ? La compétition est officiellement ouverte entre les trois hommes susceptibles d’unir la gauche aux élections municipales de mars 2026, à Paris : Ian Brossat, désigné tête de liste des communistes, fin janvier, David Belliard, élu par les militants écologistes, le 23 mars, et le socialiste Emmanuel Grégoire, choisi par les siens, le 30 juin.
Tous issus de la majorité sortante, adjoint ou ex-adjoint à la maire, Anne Hidalgo (Parti socialiste, PS), élus depuis au moins 2014 au Conseil de Paris, ils ont le même mot à la bouche : « rassemblement ». L’objectif est partagé, mais la méthode pour y arriver varie selon les trois, chacun pensant être le plus apte à être premier de cordée.
Pour la première fois à gauche, aucune personnalité ne s’impose naturellement et l’hégémonie du PS n’a plus rien d’évident : Emmanuel Grégoire lui-même ne peut que reconnaître que « la force de propulsion du Parti socialiste n’est pas à son acmé historique ». Dans ce jeu qui n’a jamais été aussi ouvert, qui détient la main gagnante ?