Il existe depuis 1953 et porte la couleur de son premier sponsor, La Belle Jardinière, une chaîne de magasins de confection de vêtements aujourd’hui disparue. Le maillot vert du Tour de France récompense le leader du classement individuel par points. Les points sont récoltés par les coureurs lors des sprints intermédiaires et des arrivées de toutes les étapes. En fonction du profil d’une étape, le nombre de points en jeu sur la ligne d’arrivée varie.

Selon le règlement du Tour de France, plus une étape est plate, plus elle rapporte de points pour le classement du maillot vert. Ce système a pour but de valoriser les sprinteurs, qui sont plus à l’aise sur les parcours les moins vallonnés. Il existe quatre catégories d’étape (« sans difficultés particulières », « parcours accidenté », « grandes difficultés », « contre-la-montre »), qui rapportent un nombre de points différents. A chaque fois, les 15 premiers sont récompensés.

Pour les étapes dites « sans difficultés particulières », le coureur victorieux remporte 50 points, ses poursuivants empochent quant à eux 30, 20, 18, 16, 14, 12, 10, 8, 7, 6, 5, 4, 3 et 2 points. On retrouve 6 étapes avec ce profil sur le parcours de la Grande Boucle 2025.

Pour les sept étapes du Tour 2025 classées « parcours accidenté », les 15 premiers coureurs classés à l’arrivée gagnent 30, 25, 22, 19, 17, 15, 13, 11, 9, 7, 6, 5, 4, 3 et 2 points.

Pour les 8 étapes comportant de « grandes difficultés » et les deux contre-la-montre, les coureurs récolteront le même nombre de points : 20, 17, 15, 13, 11, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 points, pour les 15 premiers.

Sur le parcours des étapes (sauf lors des contre-la-montre), les coureurs sont invités à participer aux sprints intermédiaires. Ceux-ci rapportent 20, 17, 15, 13, 11, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 points aux 15 premiers classés.

Ces sprints, dont le placement évolue d’une étape à l’autre, ne donnent pas systématiquement lieu à une bataille entre sprinteurs candidats au maillot vert. En effet, il peut arriver qu’une échappée soit composée d’au moins 15 coureurs n’ayant aucune ambition au classement par points. Néanmoins, lorsque la lutte bat son plein, il n’est pas rare de voir le maillot vert ou ses adversaires s’échapper en début d’étape – même en montagne – afin de remporter les 20 points en jeu dans le sprint intermédiaire.

Le classement se joue le plus souvent lors des étapes d’arrivées en plaine, car davantage de points y sont distribués, mais les sprints intermédiaires ne sont pas à négliger pour ceux qui ambitionnent de ramener la tunique verte à Paris, sur les Champs-Elysées.

En valorisant les étapes plates, les organisateurs ont fait en sorte que le classement par points revienne à un sprinteur. Ceci explique pourquoi la quasi-totalité de ceux ayant ramené le maillot vert dans la capitale à l’issue de la dernière étape avaient ce profil. Le Slovaque Peter Sagan est le recordman du nombre de victoires au classement par points, avec 7 succès (de 2012 à 2016, puis en 2018 et 2019).

A chaque fois qu’un coureur passe en tête d’un sprint intermédiaire, il remporte 1 500 euros. Le deuxième gagne 1 000 euros et le troisième 500 euros. De plus, chaque jour, le porteur du maillot vert se voit attribuer une rente de 300 euros (lors de la première étape du Tour, aucun coureur ne revêt la tunique distinctive). Ces primes ne sont pas directement empochées par les coureurs qui les décrochent : elles sont partagées entre tous les membres de son équipe.

A l’arrivée de la Grande Boucle à Paris, les 8 premiers du classement général individuel par points sont récompensés avec un chèque allant de 25 000 euros pour le vainqueur à 2 000 euros pour le huitième. Sur l’ensemble de l’épreuve, les dotations liées au classement par points s’élèvent à 128 000 euros.

Les candidats au maillot vert remportant régulièrement des étapes, ils sont susceptibles d’empocher la prime associée, à savoir 11 000 euros par victoire. Des primes qui sont, là encore, mises en commun avec les membres de l’équipe du coureur.