Est-ce le match de référence que l’équipe de France attend depuis dix ans ? Face à l’Angleterre, les Bleues, victorieuses (2-1), ont lancé de la plus belle des manières leur championnat d’Europe 2025. « On entre dans le vif du sujet. Les joueuses sont prêtes », avait prédit le sélectionneur, Laurent Bonadei.
Samedi 5 juillet, au stade du Letzigrund à Zürich (Suisse), les Tricolores lui ont donné raison en triomphant d’une des affiches du premier tour. Grâce à des buts de Marie-Antoinette Katoto et de Sandy Baltimore, les Françaises s’emparent de la deuxième place du groupe D, derrière les Néerlandaises, faciles vainqueures des Galloises (3-0).
Depuis le début du rassemblement, Laurent Bonadei passe un message clair : son équipe de France occupe une position d’outsider. A la veille de la rencontre, il n’avait pas manqué l’occasion de le rappeler lorsque la Néerlandaise Sarina Wiegman – à la tête de la sélection anglaise –, disait l’inverse. « C’est le jeu du bluff », réagissait-il. Prudent et humble, le Varois n’est pas homme à varier. Après la rencontre, il n’a pas changé de discours : « Je ne changerais pas de position par rapport à notre statut. Ce n’est qu’un match. A partir du moment où l’on n’a rien gagné, on est toujours des challengers. » Une leçon retenue par les principales intéressées. « Rien n’est fait, ce n’est que la première étape. Il est toujours positif de commencer par une bonne note », a confirmé Delphine Cascarino, désignée joueuse du match.