Après l’attaque de Trump contre l’Europe, la complaisance des marchés financiers peut-elle durer ?

Un nouveau choc ou une simple menace sans lendemain ? En annonçant dans une lettre, samedi 12 juillet, qu’il imposerait 30 % de droits de douane sur les importations de l’Union européenne (UE) et le Mexique, à partir du 1er août, Donald Trump réitère sa tactique préférée : la menace démesurée pour faire plier l’adversaire.

Pour faire bonne mesure, le président américain précise que le taux qu’il a choisi contre l’UE est à un niveau « bien inférieur à ce qu’il faudrait pour éliminer le déficit commercial que [les Etats-Unis ont] vis-à-vis de l’UE ». En cas de réplique par l’UE, précise-t-il, Washington ajoutera aux 30 % l’équivalent des droits de douane imposés par les Européens.

Le problème est que cette tactique s’émousse. M. Trump a utilisé exactement la même approche le 2 avril, date qu’il avait surnommée le « jour de la libération ». Il avait alors annoncé une hausse historique des droits de douane, s’élevant pour certains pays jusqu’à 50 %, et à 20 % pour l’UE. Les marchés financiers avaient dévissé. Pour mettre fin à la tempête, il avait fallu que le président recule, abaissant les droits de douane à 10 %.

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