« On a dépassé le Hunger Games. Là, on est vraiment dans la famine », confie le journaliste gazaoui Rami Abou Jamous, dans un message vocal envoyé au Monde le 18 juillet à 13 h 52. Le 2 mars, Israël a bloqué, puis a partiellement rouvert, l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Les distributions alimentaires sont gérées par la seule Gaza Humanitarian Foundation (GHF), un organisme financé par Israël et les Etats-Unis. Au cours de celles-ci, de nombreux Gazaouis se sont fait tirer dessus alors qu’ils allaient chercher à manger.

Dans ce contexte, trouver de la nourriture et de l’eau est un parcours du combattant pour les Gazaouis : « On voit l’épuisement de la population entière qui est devenue non seulement maigre, mais aussi psychologiquement épuisée », explique Rami Abou Jamous.

Le lundi 21 juillet, 25 pays, dont la France, ont appelé à la fin « immédiate » de la guerre dans le territoire palestinien assiégé et dévasté. « La souffrance des civils à Gaza a atteint de nouveaux sommets », estiment-ils, dénonçant « le refus du gouvernement israélien de fournir une aide humanitaire essentielle à la population ».

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