Ursula von der Leyen a beau être en Asie, où elle doit participer, jeudi 24 juillet, à un sommet entre l’Union européenne (UE) et la Chine, ses pensées vont, à n’en pas douter, aux Etats-Unis. Non que les relations avec Pékin soient au beau fixe ; bien au contraire, les sujets de friction sont légion. Mais, à une semaine du 1er août, date à laquelle Donald Trump menace d’imposer aux importations européennes des surtaxes de 30 % si aucun accord n’est trouvé d’ici là entre Washington et Bruxelles, la présidente de la Commission redoute une guerre commerciale, qui serait désastreuse pour le Vieux Continent.

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a déjà augmenté les droits de douane de 25 % sur les voitures, de 50 % sur l’acier et l’aluminium et de 10 % sur un large éventail de produits. Il a aussi prévenu qu’il pourrait s’en prendre aux produits pharmaceutiques ou aux semi-conducteurs. Côté européen, en revanche, où l’on a jusqu’ici fait le choix de ménager Washington pour éviter une escalade dangereuse, aucune mesure de rétorsion n’a encore été mise en œuvre.

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