Je vais gagner, à partir de septembre, 2 400 euros net par mois pour douze heures de cours hebdomadaires payés 50 euros de l’heure. J’ai signé un contrat avec un club de tennis de la ville de Genève, en Suisse, et je m’installe à Vétraz-Monthoux (Haute-Savoie). Je serai frontalier. En France, c’est financièrement compliqué de bien vivre avec un salaire de coach de tennis.

Je suis né il y a vingt-sept ans à Colombes, dans les Hauts-de-Seine. J’ai grandi à Gennevilliers, élevé par ma mère, institutrice. Le tennis a été une passion immédiate, j’avais 4 ans, ma mère me promenait dans un parc, j’ai vu deux hommes qui s’entraînaient sur un terrain à la lisière de l’espace vert. Je me suis précipité sur le court et j’ai demandé aux joueurs de taper dans la balle avec eux. Ils m’ont prêté une raquette quelques minutes et ma mère a illico décidé de m’inscrire au club gennevillois.

Dès l’école primaire, j’ai eu beaucoup de mal à rester des heures assis sur une chaise. Je n’avais qu’un objectif : la récréation pour enfin sortir et courir. Je n’étais pas scolaire et c’était d’autant plus compliqué pour ma mère qu’elle enseignait dans la même école où… je ne faisais rien. Au collège, ce fut pire encore, je traînais la patte chaque matin à l’heure de me rendre en cours. Ce que j’aime c’est le badminton, le tennis de table, le foot, la gym et le tennis. Je m’éclate dans tous les sports.

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