Depuis près d’un an qu’elle participe à des compétitions de natation aux Etats-Unis, Mary-Ambre Moluh a bien appréhendé le comportement des athlètes américains : « On dit souvent qu’ils bombent le torse, et c’est vrai ! Ils s’y croient, ils sont conquérants. » Dans un sourire, la dossiste confesse ne pas avoir encore acquis cette assurance, malgré sa première année d’études passée à l’université de Calfornie à Berkeley, qu’elle a rejointe après les Jeux olympiques (JO) de Paris 2024.

Comme la Française de 19 ans, qui participe, jusqu’au 3 août, aux championnats du monde de natation à Singapour, plusieurs jeunes nageurs tricolores ont traversé l’Atlantique ces derniers mois pour s’y installer. Un exil qui rappelle celui de Léon Marchand, qui avait quitté Toulouse en 2021 pour rallier Arizona State University (ASU) et le célèbre entraîneur Bob Bowman – tous deux vivent désormais à Austin (Texas).

« Le parcours de Léon m’a rassurée dans le sens où j’ai pu voir que ça marchait. Mais ce n’est pas ce qui m’a poussé à y aller », confie Mary-Ambre Moluh. La tête bien faite, la jeune nageuse souhaitait avant tout trouver un projet d’études solide en parallèle de sa carrière sportive. A Berkeley, elle bénéficie d’une bourse qui finance son parcours universitaire – dont le coût peut varier entre 20 000 et 80 000 euros annuels selon les institutions – et suit un bachelor d’économie.

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