Donald Trump a accueilli ses hôtes dans son domaine écossais de Turnberry, dimanche 27 juillet, sans dossier écrit, contrairement à la délégation européenne, dont chacun des membres avait emporté avec lui des documents prêts à être consultés. Une fois l’affaire entendue, le président américain a parcouru devant la presse une simple feuille volante, portant des inscriptions en gros caractères, qu’il a ensuite pliée en quatre et rangée dans la poche intérieure de sa veste. Aucune trace écrite de cet arrangement n’a, à ce moment-là, été mise à la disposition des journalistes et du grand public.
Les grands paramètres ont été énoncés à l’oral par les deux dirigeants : la majorité des exportations européennes vers les Etats-Unis sera taxée à hauteur de 15 %, à quelques exceptions près ; les Européens déclarent parallèlement vouloir acheter d’énormes quantités de biens énergétiques américains et investir des centaines de milliards de dollars aux Etats-Unis. La Maison Blanche a, par la suite, mis en ligne, lundi 28 juillet au soir, un récapitulatif des termes censés avoir été agréés par les deux parties. Ce texte laisse toutefois des questions en suspens, tant certaines tournures semblent en léger décalage avec l’interprétation fournie par la Commission européenne.