« Une grande déception. » Après sept ans de combat judiciaire contre Monsanto, puis Bayer depuis que le groupe allemand a racheté le fabricant américain de pesticides en 2018, Sabine Grataloup accuse le coup. Dans un jugement rendu jeudi 31 juillet, le tribunal de Vienne (Isère) a estimé que le géant de l’agrochimie n’était pas responsable des graves malformations dont souffre son fils, Théo, dans la mesure où elles ne pouvaient pas être imputées à son exposition in utero au glyphosate.

Sabine Grataloup et son mari Thomas ont assigné Monsanto en justice en 2018. Douze ans plus tôt, en août 2006, lorsqu’elle désherbe la carrière de son centre équestre avec du Glyper, herbicide à base de glyphosate et frère jumeau du célèbre Roundup, Sabine Grataloup ignore quasiment tout de la dangerosité du pesticide (alors présenté comme « biodégradable ») et ne sait pas encore qu’elle est enceinte. Théo naît le 2 mai 2007 avec de graves malformations du larynx, de l’œsophage et du système respiratoire.

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