Après avoir effacé le – vieux – record du monde du 200 m 4 nages de la sorte, d’une seconde et trois dixièmes (1 min 52 s 69) en demi-finales, il eût été vraiment fâcheux de ne pas décrocher le titre mondial de la spécialité. Mais Léon Marchand n’est pas du genre à rater les grands rendez-vous. Vingt-quatre heures après avoir électrisé toute la piscine olympique du Sports Hub de Singapour, le Français a remporté la finale, jeudi 31 juillet, en s’imposant avec un temps plus modeste que la veille (1 min 53 s 68).

« Je ne savais pas que j’étais aussi rapide, mais par contre, j’ai tout donné », avait-il lancé quelques minutes après son record, mercredi. Cela s’est à peine ressenti lors de la finale de la distance dont il est champion olympique, mais pas assez pour ne pas triompher devant Shaine Casas (2?, 1 min 54 s 30) et Hubert Kos (3?, 1 min 55 s 35). Dans la cité-Etat, Léon Marchand remporte, à 23 ans seulement, son sixième titre mondial en grand bassin, son troisième sur 200 m 4 nages après ceux de Budapest (Hongrie) en 2022 et de Fukuoka (Japon) en 2023.

Ce succès, tant il semblait évident, Léon Marchand l’a moins célébré que son record du monde. En revanche, l’un et l’autre confirment le constat fait par le quadruple champion olympique : « Tous les choix que j’ai faits cette année étaient les bons. » De sa non-participation aux championnats du monde de petit bassin à Budapest, en décembre, afin de prendre le temps de se reposer, à cette décision de séjourner en Australie lors des trois premiers mois de l’année 2025, pour s’entraîner sous la coupe de Dean Boxall, spécialiste du crawl.

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