C’est une baie enserrée de maquis, où l’eau, sur ces fonds de sable fin, prend au soleil une couleur opaline. L’hiver, lorsque la marée humaine se retire, les sangliers et les vaches sauvages y reprennent leurs quartiers, mais pour l’heure c’est une débauche de parasols, de bouées, d’éclaboussures de gosses et de crèmes anti-UV.

La Rondinara, au nord de Bonifacio, sur la côte sud-ouest de la Corse, a la forme d’un coquillage et l’odeur des vacances. « Quand je suis arrivé ici, c’était totalement pour moi l’image des films italiens des années 1960 », confie Daniel Auteuil. Si l’acteur y possède, perdue dans les buissons de myrte, d’immortelle et d’herba-barona (thym de Corse), une villa qui fait rêver les touristes, il n’a rien perdu de son enfance populaire et du goût pour les plages familiales.