Voilà quinze ans que Metz ne sait plus où donner de la tête. Les panneaux signalétiques pointent vers les deux pôles touristiques de la ville. Du côté nord de la gare s’étalent la place Saint-Jacques, ses halles bien fournies en pâtés lorrains et sa majestueuse cathédrale Saint-Etienne en pierre de Jaumont. De l’autre côté des rails, on trouve le quartier moderne de l’Amphithéâtre, où le Centre Pompidou-Metz déploie toute son envergure. Est-ce un chapiteau ? Une nef ? « On dirait plutôt un chapeau chinois gigantesque », entend-on sur le parvis, avant d’entrer dans l’édifice entouré de bureaux, d’un centre commercial et d’habitations tout de verre vêtus.

Depuis 2010, dans l’enceinte de ses trois grandes galeries, le musée accueille uniquement des expositions temporaires. La dernière en date, « Un dimanche sans fin », consacre l’artiste italien Maurizio Cattelan, célèbre pour son irrévérence, en dialogue avec des œuvres de Beaubourg prêtées pour l’occasion.

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