Sa médaille d’or au sol, en individuel, aux Jeux olympiques (JO) de Paris 2024 avait donné lieu à une des images les plus marquantes de la quinzaine. A son arrivée sur la plus haute marche du podium, Rebeca Andrade avait été accueillie d’une révérence par ses dauphines américaines, la légende la discipline Simone Biles (2?) et Jordan Chiles (3?) – qui s’est vu depuis retirer sa médaille de bronze au profit de la Roumaine Ana Barbosu.

La Brésilienne a annoncé, mardi 12 août, en conférence de presse, son retrait définitif de la spécialité, expliquant vouloir préserver sa santé en vue des prochains JO, organisés à Los Angeles (Californie), à l’été 2028. « Le sol est ce qui cause le plus d’impact », a-t-elle fait valoir.

« Je suis une athlète de 26 ans avec cinq opérations du genou », a développé Rebeca Andrade, dont la carrière a été menacée par de multiples blessures, entre 2015 et 2019. « Quand nous comprenons nos limites, il est fondamental de les respecter, a-t-elle poursuivi. Je peux encore montrer beaucoup sur les autres appareils. »

Après avoir fait ses débuts olympiques à Rio 2016, la native de l’Etat de Sao Paulo a été médaillée d’or au saut de cheval, et d’argent au concours général à Tokyo, en 2021. A Paris, outre l’or au sol, elle a décroché l’argent au saut et de nouveau au concours général individuel, puis le bronze dans l’épreuve par équipe, un palmarès qui fait d’elle l’athlète brésilienne la plus médaillée de l’histoire des Jeux, femmes et hommes confondus.

« Je prends davantage soin de ma santé physique et mentale (…), a insisté Rebeca Andrade. C’est crucial pour les années à venir. » Très populaire dans son pays, la gymnaste prépare actuellement les championnats du monde, prévus du 19 au 25 octobre à Jakarta, en Indonésie.