Entre la mi-août et la mi-octobre paraîtront 484 romans (source : Livres Hebdo), chiffre en légère hausse par rapport à la rentrée 2024, qui présentait 459 nouveaux titres. Cette augmentation, qui survient après trois années de baisse, est particulièrement sensible du côté du roman français (on en dénombre 344), avec une progression de 10,6 %.
La fébrilité est palpable chez les éditeurs, les résultats du premier semestre s’étant révélés décevants. Entre janvier et mars, l’Observatoire de la librairie a constaté une baisse de 4,6 % en volume chez les libraires indépendants, par rapport à la même période de 2024 (source : Les Echos). Certes, le recul est moins important (– 1 %) si l’on inclut les grandes enseignes, comme la Fnac ou Cultura, où quelques titres de littérature populaire tirent les ventes. Mais, dans l’ensemble, le marché demeure morose, et les maisons d’édition misent sur cette rentrée d’automne pour rattraper un début d’année inquiétant.
Nul ne sera donc étonné de voir des grands noms figurer au programme. Ainsi de la littérature étrangère. Parmi les anglophones, on trouve Percival Everett avec son roman James (L’Olivier), pour lequel il a reçu le National Book Award en 2024 et le Pulitzer en 2025 ; Sigrid Nunez, qui publie son neuvième roman, Les Vulnérables (Stock) ; Jesmyn Ward, qui revient avec Nous serons tempête (Belfond) ; John Boyne, dont quatre récits sont réunis en un volume intitulé Les Eléments (JC Lattès) ; ou encore Andrew O’Hagan, dont paraît Caledonian Road (Métailié).