Les 1 200 voyageurs d’un TGV Paris-Nantes ont été évacués, jeudi 11 juillet au soir, de leur train au niveau de Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), en raison d’une « odeur forte et incommodante » venue des toilettes, a annoncé la SNCF et la préfecture. Après des vérifications, les analyses n’ont finalement détecté aucune substance nocive et les passagers ont pu reprendre leur trajet plusieurs heures plus tard.
Le TGV 8931, parti de Paris à 18 h 50, a été arrêté en gare après que plusieurs passagers de la voiture 18 ont signalé se sentir mal. « Les agents SNCF ont fait appel aux pompiers pour procéder à des vérifications immédiates », avait communiqué l’entreprise ferroviaire.
Selon la préfecture de la Sarthe, 1 200 personnes se trouvaient à bord du TGV. Une dizaine de passagers présentant des symptômes d’irritation ont été pris en charge par les pompiers, mais aucun d’entre eux n’a nécessité une hospitalisation.
« Les personnes incommodées ne présentent désormais plus de symptômes. Les analyses réalisées ne démontrent aucune nocivité des substances retrouvées ayant pu être à l’origine des symptômes », a ajouté la préfecture dans un communiqué peu avant 2 heures du matin, vendredi, sans plus de précisions.
Trois salles avaient été mises à la disposition des voyageurs évacués par la mairie de Sablé, a constaté un photographe de l’Agence France-Presse (AFP). Des dizaines de personnes s’y étaient abritées, pour certaines allongées par terre sur des matelas de gymnastique.
Mais un grand nombre de voyageurs avaient préféré rester dans la gare en attendant de pouvoir reprendre leur voyage, tandis que d’autres avaient trouvé d’autres moyens de transport pour rejoindre leur destination finale.
« Après vérifications, les passagers peuvent regagner le train pour continuer leur voyage dans la rame non concernée par l’incident. La SNCF a organisé le trajet pour permettre aux passagers de disposer de correspondances pour être acheminés vers leur destination », a annoncé la préfecture. Les voyageurs encore présents ont pu repartir à 2 h 19, a constaté le photographe de l’AFP en gare de Sablé-sur-Sarthe.